Les licenciements dans le secteur technologique ont augmenté en 2023, intensifiant une tendance déjà amorcée l’année précédente en raison de la crise économique, de la pandémie de COVID-19 et d’erreurs de gestion.
Actuellement, les grandes entreprises technologiques se trouvent dans une position où elles doivent réévaluer leurs structures et leurs stratégies afin de rester à flot.
Et c'est dans ce contexte que les mouvements de personnel recherchent, dans de nombreux cas, une restructuration qui leur permette de s'adapter à une nouvelle réalité commerciale et productive.
Pour faciliter le suivi de ces événements, une liste des licenciements les plus importants dans le secteur depuis le début de cette année a été consolidée.
Le premier mois de 2023 n'a pas été bon pour ce secteur et cela a été ressenti par Alphabet, le société mère de Google , qui a supprimé 12 000 emplois pour tenter de se concentrer sur ses principaux métiers.
Amazon a également signalé une suppression de 18 000 emplois , mettant en garde contre un déclin du commerce électronique avec un retour aux achats en personne.
D'autre part, la plateforme d'échange de crypto-monnaie Coinbase a licencié 950 employés en réponse à ce qu'elle a appelé « l'hiver des crypto-monnaies ».
D'autres sociétés comme IBM , Microsoft et Salesforce ont poursuivi des mouvements similaires, attribuant les ajustements à différentes stratégies d'entreprise et à la nécessité de réduire les dépenses d'exploitation.
En fait, à cette époque, l'entreprise fondée par Bill Gates a entamé sa deuxième plus grande vague de licenciements, supprimant 10 000 emplois, affectant considérablement des domaines tels que HoloLens et la réalité mixte .
Tandis que PayPal , malgré une solide santé financière, a supprimé 2 000 emplois, une décision similaire à celle de SAP , qui a licencié 2 800 travailleurs.
Spotify , de son côté, a connu une réduction de 6 % de ses effectifs mondiaux.
Zoom , la célèbre plateforme d'appels vidéo, a annoncé une réduction significative de ses effectifs en février, atteignant 15 % de son effectif, qui impliquait environ 1 300 travailleurs .
Le PDG de l'entreprise, Eric Yuan, a déclaré que la croissance non durable pendant la pandémie nécessitait un ajustement pour faire face aux adversités économiques.
Cette mesure s'est ajoutée à la vague de licenciements dans de grandes entreprises technologiques telles que Yahoo , qui a supprimé plus de 20 % de ses effectifs ; Dell qui a réduit de 5 % ses effectifs ; et GoDaddy , qui a licencié 8 % de ses effectifs.
Roku Inc. , un fabricant d'appareils de streaming, a annoncé la suppression de 200 emplois suite au ralentissement de la croissance post-pandémique et aux défis économiques.
De son côté, Lucid Motors , une entreprise de véhicules électriques de luxe, a licencié 18 % de ses effectifs, ce qui s'est traduit par environ 1 300 travailleurs.
Dans un cas encore plus retentissant, Meta , propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp ; a rendu public la suppression de 10 000 emplois supplémentaires après en avoir supprimé 11 000 au dernier trimestre 2022.
Dans un contexte de restructuration d'entreprise, Lyft a annoncé la suppression de 1 072 emplois représentant environ 26 % de ses effectifs.
Cette décision fait suite à un changement de direction au sein de l'entreprise, David Risher remplaçant Logan Green au poste de PDG.
De même, Dropbox a annoncé le licenciement de 500 de ses salariés, soit environ 16 % de ses effectifs.
Bien que dans ce cas, l'action était justifiée en raison de l'environnement économique défavorable, de la maturation de l'entreprise et de l'urgence de capitaliser sur l'intérêt croissant pour l'intelligence artificielle.
Dans le cadre d'une restructuration importante, Shopify a annoncé le licenciement de 20 % de ses effectifs et la vente de ses opérations logistiques au fournisseur Flexport .
L'entreprise canadienne, qui a joué un rôle crucial lors de l'essor du commerce numérique pendant la pandémie, fait face à une nouvelle ère d'efficacité après la fin d'une période de prospérité économique.
De son côté, SoundCloud , le célèbre service de streaming audio , a également procédé à une réduction d'effectifs, licenciant 8% de ses employés, dans un souci de rentabilité.
Spotify a confirmé la suppression de 200 emplois au sein de son unité podcast .
La réduction des effectifs fait partie de la stratégie de l'entreprise visant à se concentrer sur le développement de ce type de contenu avec une utilisation plus efficace des ressources pour les créateurs et les programmes.
Les changements apportés à la structure de Spotify comprenaient également la fusion de deux de ses équipes de production de contenu : Gimlet et Parcast , qui ont fusionné en une seule division, sous le nom de Spotify Studios .
Google et son partenaire Accenture ont licencié 80 contractuels. Ces employés avaient manifesté leur intention de former un syndicat sous le couvert d'Alphabet-CWA le mois précédent.
D'autre part, CD Projekt Red , la société connue pour le jeu vidéo Cyberpunk 2077 , a annoncé qu'elle licencierait environ 100 travailleurs, représentant environ 9 % de ses effectifs.
Ce processus s'étendra jusqu'au premier trimestre 2024, car l'entreprise dispose d'un « personnel excédentaire ».
Epic Games a procédé au licenciement de 16 % de ses effectifs , soit environ 830 travailleurs , parce que l'entreprise encourait des dépenses bien supérieures à ses revenus.
Roku a également annoncé une deuxième vague de licenciements qui a ajouté 300 employés aux 400 déjà licenciés,
LinkedIn a annoncé sa deuxième série de licenciements , touchant 668 employés dans ses départements d'ingénierie, de produits, de talents et financiers.
En plus des 716 travailleurs que l'entreprise avait déjà licenciés en mai, l'entreprise a réduit ses effectifs de près de 1 400 postes au cours de l'année 2023.
Ubisoft Montréal a fait face à une réduction de 98 travailleurs , principalement dans le domaine de l'administration des affaires et des technologies de l'information.
Le siège social de développement de l'entreprise a accumulé environ 1 000 postes de moins au cours de la dernière année, compte tenu à la fois des licenciements et du manque de remplacement pour ceux qui ont volontairement pris leur retraite.
Tandis que la société de technologie et de médias sociaux Snap Inc. a réduit son équipe en licenciant 20 chefs de produit.
Enfin, ByteDance , la société propriétaire de TikTok , a supprimé des centaines de postes dans sa branche jeux. L'éditeur de jeux Nuverse , acquis en 2017, a notamment été gravement touché.
Le géant du streaming musical Spotify a annoncé qu'il licencierait 17 % de ses effectifs mondiaux. Une réduction qui implique la suppression d'au moins 1 500 emplois, sur les près de 9 000 salariés du service populaire, qui atteignait 220 millions d'utilisateurs actifs mensuels à mi-2023
C'est ce qu'a communiqué le PDG de la plateforme suédoise, Daniel Ek, à travers un courrier électronique adressé aux salariés, dans lequel il a assuré que la décision visait à ajuster les coûts de fonctionnement et à répondre au ralentissement de la croissance économique.
Spotify Il a actuellement l'ambition d'atteindre un milliard d'utilisateurs d'ici 2030 et avec un record actuel de 601 millions d'utilisateurs , contre 345 millions fin 2020, la réduction annoncée pourrait donc en surprendre plus d'un.
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