Vidéo de l'intérieur de l'ouragan Fiona et d'autres cyclones enregistrée par un robot

Pour ce faire, le robot devait maîtriser le puissant mouvement océanique d'un ouragan observé dans l' Atlantique, qui avait des vagues de catégorie 4 allant jusqu'à 15 mètres et des vents allant jusqu'à 160 kilomètres par heure.

La NOAA (National Office of Oceanic and Atmospheric Administration, son abréviation en anglais) et Saildrone, la société chargée de la conception et de la fabrication de drones de navigation sans pilote, ont décidé de tester le robot SD 1078 avec l'ouragan Fiona et les images étaient surprenantes et terrifiantes.

La NOAA attendait depuis longtemps un exploit similaire. L'année dernière, l'océanographe de l'organisation, Gregory Foltz, a déclaré que son objectif était de « pénétrer dans le mur oculaire » de tels phénomènes.

À quoi ressemble l'intérieur de l'ouragan Fiona

Mais ce n'est pas seulement le caprice des scientifiques responsables de la mission. Pour mieux comprendre ce type de phénomène naturel, il faut l'observer sous le plus d'angles possibles, comme l'était en l'occurrence son intérieur .

Après avoir obtenu ces données, il a été possible de comprendre comment les océans transfèrent leur chaleur et leur énergie à ces types de tempêtes. N'oubliez pas que les masses d'eau océanique au-dessus de 26 degrés sont un incubateur idéal pour les ouragans, et les scientifiques ont encore beaucoup à apprendre sur les facteurs qui influencent cela.

« Saildrone démontre une fois de plus sa capacité à fournir des données océaniques critiques dans les conditions météorologiques les plus extrêmes. L'ouragan Fiona s'est intensifié d'une tempête tropicale à un ouragan de catégorie 1 juste avant de frapper Porto Rico, causant des dégâts importants et des pertes de vie », a déclaré Richard Jenkins, PDG et fondateur de Saildrone.

Caractéristiques du robot SD 1078

C'est l'un des sept drones opérant dans l'Atlantique et le golfe du Mexique. De plus, c'était l'un des quatre qui a affronté l'ouragan Fiona.

La série de drones Explorer a une hauteur de 7 mètres et permet une transmission continue des données tout au long de l'année et ne nécessite pas de bateaux à monter, ni de permis d'utilisation au Canada. Ce n'est qu'en se localisant dans la zone souhaitée qu'ils peuvent commencer à collecter des informations grâce à l'énergie éolienne, ce qui se traduit par une empreinte carbone nulle .

L'appareil peut être sur le terrain jusqu'à 12 mois tout en envoyant des données au contrôle de mission de l'entreprise en temps réel. Et, lorsqu'une maintenance technique ou un recalibrage est nécessaire, ils peuvent retourner indépendamment dans les bureaux de l'entreprise.

"Les systèmes sans pilote dans l'air, à la surface de l'océan et les systèmes sous-marins et aéroportés ont le potentiel de transformer la façon dont la NOAA accomplit sa mission de mieux comprendre l'environnement", a déclaré Philip Hall, directeur du Center for Unmanned Systems Operations de la NOAA.

Arrière-plan d'un robot entrant dans l'œil des ouragans

Ce n'est pas la première fois qu'une flotte de robots est utilisée pour capturer une tempête comme jamais auparavant. L'an dernier, une de ces équipes a été envoyée dans l'océan Atlantique pour prendre des mesures et capter au plus près l'œil de l'ouragan Sam.

De plus, grâce à la technologie intégrée à leur corps, ils ont pu collecter des informations sur les masses d'eau, cartographier le fond des océans et observer la biodiversité et l'écosystème qu'ils forment.

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